Pays des Pierres Dorées – Les mines de Chessy

Les mines de Chessy

L’histoire de l’exploitation des mines de Chessy remonte à 1448, date à laquelle les terrains, mines de cuivre et martinets sont cédés à la famille Baronnat, drapiers et banquiers à Lyon (qui va exploiter la mine pendant plusieurs décénnies) et à Jacques Coeur, Grand Argentier du roi Charles VII. Les mines seront abandonnées à la fin du XVe siècle.

Les registres paroissiaux révèlent la présence à Chessy, de 1603 à 1674, de maîtres et mineurs étrangers, et de fondeurs pour l’extraction du cuivre.

En 1748, une fonderie est construite au bord de l’Azergues.
En 1811, on dénombre 90 ouvriers dans la mine et 45 dans les fonderies.

Une période de prospérité entre 1811 et 1828 avec la découverte de la « Mine Bleue » On en extrait l’azurite (ou cuivre carbonaté) connue depuis l’Antiquité comme pigment. Le nom de ce minéral – « azurite » – provient de sa couleur bleu azur, couleur donnée par le cuivre hydraté qu’il contient.,
En 20 ans, 4000 tonnes de cuivre sont produites à l’usine de Chessy.

En 1836, un industriel lyonnais, Claude Marius Perret dépose un brevet pour la fabrication d’acide sulfurique à partir des pyrites de cuivre. Il obtient l’autorisation d’installer à Chessy une usine d’acide sulfurique, d’acide chlorhydrique et nitrique.

Suite à l’épuisement des haldes (terrils), la mine est cédée début 1872 à la manufacture de Saint-Gobain, grande consommatrice de pyrite. Mais la mine est vite considérée comme épuisée et la production s’arrête en 1877.

Bibliographie / Ouvrage de référence : Revue Le Règne Minéral – Hors Série IX de 2003 « Mines et Minéraux de Chessy (Rhône) »