Dans la nuit du 24 Novembre 1248, un pan entier du Mont Granier s’éffondre. L’orage, incessant depuis plusieurs jours, a fragilisé la montagne. 500 millions de mètres cubes se sont écroulés.
Cinq mille morts, selon les chroniqueurs de l’époque, estimation ramenée à un millier de victimes selon les historiens.

Cinq paroisses furent détruites, Cognin, Vourey, Saint-André, Granier, Saint-Péran, recouvertes de boue et de rochers.
Seule Notre Dame de Myans fut épargnée. La légende raconte que des moines s’y étaient réfugiés, ceux qui venaient d’être chassés de leur prieuré installé au pied du Granier.

Cette catastrophe est une des plus meurtrières de celles qui frappèrent l’Occident au Moyen-Age. Son retentissement, comme en témoignent les écrits de l’époque, fut immense dans toute l’Europe.
Ce sont principalement les religieux qui ont retranscrit l’évènement, dans des textes datant de 1250 à 1283.

Les habitants sont revenus sur les lieux peu après la catastrophe, bien décidés à s’établir sur leurs terres. Du chaos est née une zone appelée les Abymes de Myans réputée aujourd’hui pour son vignoble, un des meilleurs crus de Chartreuse.

Une balade en images autour du Mont Granier

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